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Goh: Simone Gbagbo demande de ne pas faire l’abstention

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17.10.2025
Le chapeau

La candidate du Mouvement des générations capables (Mgc) réfute l’étiquette d’accompagnatrice dans le contexte de la présidentielle du 25 octobre. Bien au contraire, elle croit pouvoir « sortir dans dos » (surprendre, faire l’effet de surprise, dans l’argot ivoirien). 

Ce mardi 14 octobre 2025, en meeting à Guibéroua, dans la région du Goh (Centre-ouest du pays), Simone Ehivet Gbagbo a prié les populations de ne pas faire l’abstention. « Soixante (60) candidats se sont manifestés. Cinq (5) candidatures ont été retenues. Par la grâce de Dieu, notre dossier a été retenu et je pense qu'à ces élections, on peut obtenir l'alternance, on peut gagner. On peut sortir dans dos et il y a des chances que l'on sorte dans dos et vous allez voir, nous allons sortir dans dos. Donc, ne faisons pas l'abstention », a dit la présidente du Mgc. « Si les 85% sortent aujourd'hui, on peut changer les choses. La loi ne dit pas que si les gens qui sortent ne sont pas nombreux, on recommence. La loi dit : c'est celui qui a le plus de voix. J'ai souhaité que dans l'opposition, les gens sortent. Le dernier pion que nous avons, sortons et nous allons changer les choses », a signifié l’ex-Première dame.

Simone Gbagbo a, de nouveau, réagi à la rumeur qui laisse croire qu’un accord secret existerait entre elle et le président sortant, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Alassane Ouattara. « Je n'accompagne personne... Le pays a changé et je pense qu’on peut essayer des solutions nouvelles… quand une femme est au pouvoir, Dieu la soutient encore plus. D'ailleurs, j'appelle les femmes à se déplacer en grand nombre pour soutenir la femme que je suis et ma candidature », a évoqué l’ex-députée d’Abobo.

La candidate du Mgc a aussi parlé de « réconciliation ». « Il est temps de s'asseoir pour discuter et signer un pacte pour dire : plus jamais, un fils de ce pays, pour quelle que raison, ne (doit prendre) les armes. Moi, j'ai perdu beaucoup dans cette crise, notamment des biens et j'ai perdu mon époux dans cette crise. Nous devons pardonner pour aller à la réconciliation (...) La réconciliation est une chose incontournable », a mentionné l’ex-vice-présidente du Front populaire ivoirien (Fpi).

Originaire de Guibéroua, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), l’un des soutiens de la candidate du Mgc, a soutenu : « Simone Gbagbo, c'est moi et moi, c'est Simone Gbagbo. Elle est née droite et elle marche droite, et elle va redresser la Côte d'Ivoire ».

Signature
Abraham Sahié TOURE (Correspondant régional)
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