Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée à la piscine d’Etat de Treichville avec la presse sportive nationale et internationale, il a partagé des informations sur la gestion des infrastructures sportives de l’État, le financement des compétitions et les grands projets à venir. Ousmane Gbané s’est voulu rassurant : la situation est globalement satisfaisante, même si des défis subsistent, notamment à l’intérieur du pays.
D’entrée, le Dg de l’Ons a tenu à exprimer sa reconnaissance au chef de l’État, Alassane Ouattara, et au Premier ministre, ministre des Sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé, pour « leur soutien constant, aussi bien matériel que moral et financier ». Une marque d’attention, a-t-il dit, qui permet à l’Ons de poursuivre ses missions dans les meilleures conditions.
Selon Ousmane Gbané, la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui près de 50 infrastructures sportives placées sous la gestion de l’Ons, dont 30 (6 stades et 24 terrains d’entraînement) construites à la faveur de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football 2023. Ces installations, a-t-il souligné, sont « parfaitement entretenues et en excellent état ».
Il a indiqué que le patrimoine sportif est réparti en quatre catégories : les infrastructures de haut niveau aux normes de la Confédération africaine de football (Caf) et de la Fédération internationale de football association (Fifa) (6 salles, 24 terrains d’entraînement) ; les grands complexes, dont Bingerville, Treichville, le stade Champroux de Marcory et la piscine d’État de Treichville ; les infrastructures régionales, nées des fêtes tournantes de l’indépendance ; et les infrastructures de proximité, connues sous le nom d’Agoras.
Trois infrastructures en région sont toutefois jugées « faiblement fonctionnelles » et feront l’objet d’une attention particulière. Pour la gestion de ses infrastructures, l’Ons utilise deux approches : la gestion directe et la gestion déléguée à travers des conventions.
L’Office sous-traite certaines tâches techniques (électricité, plomberie, nettoyage, pelouses, gardiennage, maintenance) mais conserve la gestion directe des pelouses de Yamoussoukro et Korhogo. « Nous avons fait le choix d’apprendre à entretenir nous-mêmes nos pelouses. Un expert marocain encadre actuellement de jeunes Ivoiriens dans ce domaine », a-t-il précisé.
L’Ons se projette déjà sur les grands chantiers à venir. Notamment la Cité Olympique d’Ebimpé, un complexe qui sera bâti sur les 140 hectares dans le périmètre du stade Olympique et intégrant une aréna et un écosystème sportif complet.
Il y a aussi la construction de 7 nouvelles Agoras, deux piscines olympiques à Abobo et à Yopougon, et le nouveau siège de l’Ons, en construction au Plateau, dont la livraison est prévue pour mars 2026.
Interrogé sur le système de drainage de la pelouse d’Ebimpé, après le match entre la Côte d’Ivoire et le Kenya du 14 octobre dernier, Ousmane Gbané s’est voulu sans ambigüité. « La pelouse du stade d’Ebimpé n’a aucun problème. Mais il faut dire qu’il est tombé 38 millimètres d’eau en seulement 24 minutes. Pour rappel, 30 millimètres en une heure, c’est déjà un orage avec risque d’inondation (…). À la fin de la pluie, quinze minutes après, il n’y avait plus d’eau sur la pelouse », a insisté le Dg de l’Ons, qui a invité les journalistes à ne pas hésiter à joindre ses collaborateurs ou lui-même s’ils ont besoin d’informations.