Les 25 et 26 septembre 2025, ce sont les sous-préfectures d’Anyama, de Songon et de Bingerville qui ont reçu la délégation conduite par Doré Marie-Louise. Qui a évoqué « le renforcement de la paix et de la cohésion sociale, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2025 », face aux autorités coutumières, guides religieux, leaders communautaires, jeunes, femmes et organisations de la société civile. 

« Notre mission actuelle s’inscrit dans la seconde attribution du médiateur de la République, à savoir le renforcement de la cohésion sociale, surtout que nous sommes à quelques semaines d’une échéance importante pour la vie de la nation », a-t-elle précisé, avant d’inviter les populations à privilégier la tolérance, le pardon et le respect mutuel.

« Il importe donc d'investir les différents départements, en un mot, du pays, afin d'éveiller davantage les consciences sur la nécessité pour chacun et chacune de s'engager résolument à prôner la paix et la cohésion sociale en vue de maintenir une cohabitation pacifique entre les populations, avant, pendant et après l'élection présidentielle. Il est utile de relever que l'élection présidentielle demeure, avant tout, un jeu où les règles de tolérance, de fair-play, de pardon et de respect mutuel doivent prévaloir sur la haine, les propos injurieux et sur la confrontation. Au-delà des clivages politiques, l'élection présidentielle vise juste à désigner un mandataire commun à tous les Ivoiriens, afin de poursuivre les efforts de développement entrepris depuis des décennies », a-t-elle souligné lors des différentes rencontres saluées par les autorités administratives présentes.

Doré Marie-Louise a transmis le message d’Adama Toungara aux autorités traditionnelles, aux religieux et aux acteurs politiques : « Le médiateur de la République voudrait exhorter chacun à renforcer la sensibilisation dans sa communauté, à multiplier les actions de prière et à faire preuve de retenue afin de garantir un scrutin apaisé. Les recours administratifs et judiciaires doivent être privilégiés à toute manifestation susceptible de porter atteinte à la paix ».

Ces missions de sensibilisation, faut-il le savoir, s’inscrivent dans un plan national articulé autour de trois axes : la formation et la sensibilisation, la communication pour un scrutin apaisé et l’observation de la situation de la cohésion sociale. 

Après Anyama, Songon et Bingerville, la délégation est attendue, ce mardi 30 septembre 2025, à Brofodoumé, pour poursuivre cette vaste campagne d’apaisement.