Dans ce lot, certains pays attendus à ce grand banquet mondial ont répondu présent sur le terrain. C’est le cas du Maroc (demi-finaliste de l’édition 2022), de l’Égypte, de la Tunisie et de l’Algérie, qui ont bouclé leurs valises avant l’ultime journée.
Mais la plus grande surprise de cette phase qualificative est venue du côté du Cap-Vert. Ce petit pays d’à peine 4 033 km² a déjoué tous les pronostics du groupe D et brûlé la politesse à deux anciens mondialistes : le Cameroun (8 participations) et l’Angola (1 participation). Une belle revanche pour le sélectionneur Pedro Leitão Brito, plus connu sous l’appellation ‘’Bubista’’, qui avait manqué le voyage au Maroc pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2025.
Le Ghana, qui connaît bien les effluves de cette compétition mondiale (5 participations), s’est bien rattrapé après avoir échoué à se qualifier pour la Can 2025. L’Afrique du Sud, de son côté, a attendu la dernière journée et sa victoire (3-0) sur le Rwanda pour composter son ticket pour le Mondial. Les hommes de Hugo Broos terminent en tête du groupe C avec 18 points, devant le Nigeria, deuxième avec 17 points après sa large victoire (4-0) face au Bénin. On peut dire que les Bafana Bafana s’en sortent bien, après une grosse frayeur liée à une sanction de la Fifa qui leur avait retiré trois points pour avoir aligné Teboho Mokoena, alors suspendu, contre le Lesotho en mars 2025.
Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, qui étaient respectivement au coude-à-coude avec la République démocratique du Congo dans le groupe B et le Gabon dans le groupe F, ont dû attendre la 10e et dernière journée pour valider leurs billets pour le Mondial 2026.
De grands pays attendus ont, en revanche, été désillusionnés. C’est le cas du Cameroun, coiffé sur le fil par le Cap-Vert, mais aussi du Nigeria, du Burkina Faso, de la Zambie, de l’Angola, de la Guinée et du Mali. Toutefois, contrairement aux autres, le Cameroun, le Burkina Faso, le Gabon et la Rdc, forts de leur statut de meilleurs deuxièmes, disposent encore d’une petite chance de se qualifier et de porter le nombre de représentants africains à dix.
En effet, les quatre meilleurs deuxièmes des éliminatoires sont repêchés et disputeront un barrage à élimination directe, en novembre, au Maroc. Le vainqueur de ce mini-tournoi devra, par la suite, affronter d’autres équipes lors d’un barrage intercontinental prévu en mars 2026, impliquant six sélections : deux d’Amérique centrale et du Nord, une d’Afrique, une d’Asie, une d’Océanie et une d’Amérique du Sud. Un véritable parcours du combattant.